Les Dix Commandements et les Sept Péchés Capitaux sont deux ensembles de principes moraux importants dans la tradition chrétienne, mais ils ont des fonctions et des origines différentes. Les Dix Commandements sont des lois divines données par Dieu, tandis que les Sept Péchés Capitaux sont des classifications de vices moraux élaborées par les théologiens chrétiens pour guider les croyants dans leur lutte contre le péché.

Sainte Brigitte de Suède
sainte mystique catholique

Les Révélations Célestes
Les Apparitions, extases et locutions sont approuvées par trois papes et par le concile de Bâles, 

Le péché en relation avec les Dix Commandements Dans le contexte chrétien, le péché est défini comme une transgression des commandements de Dieu. Les Dix Commandements servent donc de guide pour identifier ce qui constitue un péché. Voici comment chaque commandement peut être lié à des péchés spécifiques.
– Péché originel: Le péché originel désigne spécifiquement l’acte par lequel l’homme a fait pour la première fois rupture avec Dieu. Il désigne par extension notre refus, sous de multiples formes, d’être conduit par Dieu. L’homme veut être son propre maître, sa propre fin et prendre la place de Dieu, il brise alors sa relation au Dieu Créateur.
– Péché véniel: Tous les péchés n’ont pas la même gravité. Il y a des pensées, des paroles, des actions et des omissions que la conscience réprouve. La tradition les appelle péchés « véniels », ce qui signifie « pardonnables ». Un acte de charité, un véritable regret, obtiennent le pardon de ces péchés.

Les 10 commandements tiré de l’église catholique de Nancy.

  1. 1.« Je suis le Seigneur ton Dieu. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. »

les exemples renvoient à une autre religion : le bouddhisme, la religion celte et le judaïsme. Ils attirent l’attention sur l’existence d’autres pratiques religieuses. en allant voir des voyantes des astrologues des numérologues en faisant du yoga du raiki, du Zen de la méditation transcendantale du Nouvel Âge. --------------------------- Ai-je négligé ma foi ou mes devoirs religieux ? Ai-je mis ma confiance dans des superstitions, l'occultisme ou d'autres pratiques contraires à la foi ? Ai-je aimé Dieu de tout mon cœur, ou ai-je donné la priorité à des choses matérielles ?
« Tu ne fabriqueras pas d’idole. » Ce qui est en jeu ici, c’est la confiance, la foi, que chaque chrétien est appelé à mettre dans sa relation personnelle, mais aussi communautaire, avec le Seigneur notre Dieu. Nous sommes parfois tentés de croire que Dieu nous a abandonné, qu’il ne répond pas à nos prières, à nos besoins, à nos demandes. Nous nous tournons alors vers d’autres substituts, d’autres compensations possibles, d’autres idoles, en espérant être plus heureux : l’alcool, la drogue, les mondanités, l’argent, le pouvoir, le succès, etc. Le plaisir immédiat ne rend pourtant pas heureux sur le long terme. Ce commandement est un conseil à développer, mûrir, entretenir avec persévérance une relation durable avec le Seigneur. La Parole qu’il nous a donnée est Parole de vie.
. les exemples évoquent des idoles possibles dans le monde d’aujourd’hui : les jeux vidéo, l’alcool, le tabac, l’argent, la célébrité. 1 indice rappelle le passage biblique où les hébreux se sont fabriqué une idole : le veau d’or (Ex 32,7-8).

3 « Tu ne prononceras pas faussement le nom du Seigneur. »

4 « Tu observeras le jour du sabbat pour le sanctifier. »

Notre famille est notre premier lieu de vie, qu’elle soit biologique ou d’adoption. C’est là que l’on peut le plus souvent expérimenter la liberté, la fraternité, la confiance, le respect et l’amour. Nous sommes parfois tentés de ne voir que les contraintes liées à la vie quotidienne et de ne considérer parents et éducateurs que par ce prisme réducteur. Par delà règles et exigences, c’est pourtant la recherche du bien commun qui prédomine et fait grandir, permet d’apprendre à vivre en société. Ce commandement invite donc à respecter ceux qui nous donnent la vie (parents, éducateurs, professeurs, employeurs, responsables politiques, etc.), et à travers eux, le Seigneur qui en est l’origine.

1 indices présentent une illustration d’une famille vivante. L’un évoque plus particulièrement la Sainte famille.
1 indice indique un signe d’attention, de remerciement, de joie à travers un bouquet de fleurs.
1 indice reprend un dicton attirant l’attention sur l’importance de
respecter ses ancêtres. 
Ai-je respecté, obéi et aidé mes parents ?
Ai-je rempli mes devoirs envers ma famille et ma communauté ?
Ai-je montré du respect pour l’autorité légitime ?

La vie est un don gratuit de Dieu. Elle est sacrée. Chacun est donc appelé à respecter sa propre vie et celle des autres. Il est de sa responsabilité de contribuer à faire grandir la paix autour de lui et en lui. On est souvent tenté de « tuer » au sens figuré du terme. En laissant s’exprimer la colère, le mépris, le ressentiment, la jalousie, la calomnie, etc., on porte atteinte à la vie. On peut blesser moralement, spirituellement, physiquement. Cette énergie intérieure est à canaliser pour la transformer en force de vie. « Tu ne tueras pas » invite donc à prendre exemple sur le Christ qui ne répond pas à la violence par la violence, pour faire grandir la paix autour de soi.

4 indices font allusion à une situation ou à un acte de violence (l’épée, la mise à mort de Jean le baptiste, l’agression, le proverbe).
1 indice présente un adepte de la non violence : Gandhi.
1 indice cite un passage d’évangile où Jésus est confronté à la violence de ses semblables.
Ai-je causé du tort physique ou émotionnel à quelqu’un ?
Ai-je entretenu des sentiments de haine, de vengeance ou de rancune ?
Ai-je respecté la vie, ma propre santé et celle des autres ?

Ce commandement s’adresse à tous. Chacun est invité, au long de sa vie, à expérimenter la fécondité de la fidélité dans ses relations avec les autres (conjoint, amis, enfants, parents, etc.) et avec Dieu. Les occasions d’infidélité ne manquent pas, pourtant. Il est malheureusement facile de porter atteinte à une relation de confiance. Même si les jeunes n’en sont pas encore à vivre la conjugalité, ils sont appelés à une fidélité dans leurs relations amicales, affectives, familiales et dans leurs divers engagements, qu’ils soient sportifs, culturels, associatifs ou d’Eglise. Cette parole de vie aide les hommes et les femmes à se construire, à se réaliser et à vivre ensemble dans la fidélité.

2 indices présentent une illustration évoquant la fidélité au sein 
d’un couple.
1 indice cite une parole d’évangile
évoquant la fidélité d’un bon serviteur.
1 indice fait référence à l’histoire de l’infidélité de David
(2Sam 11).
2 indices concernent le passage d’évangile où
Jésus est confronté à une femme adultère et à
ses accusateurs. L’attention n’est pas portée
exclusivement sur l’infidélité de la femme, mais
sur celle de tout un chacun. En effet, aucun des
accusateurs ne lui jettera de pierre, reconnaissant
ainsi qu’il est lui aussi infidèle (au sens où il est
capable de briser une relation de confiance) en
certaines occasions.

8 « Tu ne voleras pas. »

Le vol dont il est question ne concerne pas uniquement les biens matériels. Il peut prendre des formes diverses dans notre monde d’aujourd’hui. Il s’agit en fait de respecter ce que Dieu nous a donné : la terre, ses ressources naturelles, la vie d’autrui, sa dignité, ses capacités. Les occasions ne manquent pas, dans la société de consommation qui est la nôtre, d’être tenté par la possession, l’accumulation ou l’envie de se faire valoir. L’homme d’aujourd’hui considère la propriété comme une possession qui va jusqu’au droit de détruire, plutôt que de partager. « Tu ne voleras pas » est un conseil en forme d’avertissement. Il attire l’attention sur la nécessité de se rappeler que tout bien, toute personne, toute relation nous est donnée en mains propres par le Seigneur. Nous en sommes responsables et nous avons à le faire fructifier pour le bien de tous. Ce n’est pas la richesse en elle-même qui est condamnée, mais la manière dont nous utilisons ce qui nous a été donné.

3 indices évoquent l’acte de voler : la pie, le billet dans la
poche et le dicton.
1 indice présente, sous forme de charade, un célèbre voleur (Robin des bois).
1 illustration représente un homme amassant de l’argent,
faisant ainsi penser à ceux qui ne partagent pas.
1 indice évoque un passage d’évangile où Jésus dénonce
ceux qui se glorifient de leurs possessions !

9 « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »

Ce commandement dénonce le mensonge. Mentir signifie parler ou agir consciemment et délibérément contre la vérité. Celui qui ment s’abuse lui-même et trompe ceux qui ont le droit de connaître toute la vérité. Nous sommes souvent tentés, dans nos conversations et nos relations quotidiennes, par la médisance. Dire du mal de quelqu’un, en son absence, ou rapporter des propos non vérifiés, est bien facile ! C’est une sorte de violence. Cela met le germe de la division et bafoue la confiance sur laquelle repose toute relation humaine. Tout mensonge offense la justice et la charité. Cette parole de vie attire notre attention sur la justesse de nos propos et nous invite à être vigilant dans les paroles et les jugements que nous portons.

Mensonges et Tromperies :

Ai-je menti de manière délibérée à quelqu’un ?
Ai-je caché la vérité ou déformé les faits pour manipuler ou tromper les autres ?
Ai-je menti pour protéger ma réputation ou pour éviter les conséquences de mes actions ?
Calomnie et Diffamation :

Ai-je répandu des rumeurs ou des mensonges au sujet de quelqu’un ?
Ai-je parlé mal de quelqu’un dans le but de nuire à sa réputation ?
Ai-je accusé faussement quelqu’un d’actes qu’il n’a pas commis ?
Juge et Critiques Injustes :

Ai-je jugé autrui de manière injuste ou sans avoir tous les faits ?
Ai-je critiqué les autres de manière excessive ou non constructive ?
Ai-je fait preuve de partialité ou de favoritisme dans mes jugements ?
Secret et Confidences :

Ai-je trahi la confiance de quelqu’un en révélant des informations confidentielles ?
Ai-je utilisé des informations privées pour obtenir un avantage personnel ou pour nuire à quelqu’un ?
Ai-je respecté la confidentialité des informations qui m’ont été confiées ?
Paroles et Engagements :

Ai-je tenu mes promesses et respecté mes engagements ?
Ai-je respecté la vérité dans mes déclarations publiques ou officielles ?
Ai-je trompé ou induit en erreur dans mes affaires personnelles, professionnelles ou spirituelles ?
Éviter la Vérité :

Ai-je omis de dire la vérité quand il était de mon devoir de le faire ?
Ai-je évité des conversations ou des situations où je devais être honnête ?
Ai-je ignoré ou minimisé des actes de malhonnêteté ou de mensonge autour de moi ?

10 « Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain. »

Respecter l’autre passe par un travail intérieur qui conduit à accepter que nous soyons tous différents, dans nos qualités, nos résultats scolaires, notre épanouissement au travail, dans nos richesses matérielles et spirituelles, dans nos besoins. On est souvent travaillé par l’envie d’être, d’avoir, de posséder la même chose que notre voisin, notre frère, notre ami. C’est une jalousie et un désagrément que l’on éprouve en voyant ce que l’on suppose être le bien-être des autres. On peut combattre cela en essayant de se réjouir des réussites et des talents de chacun, en croyant en la bienveillance de Dieu pour tous. Ce commandement est un conseil pour vivre heureux et en harmonie, en communion, avec ceux qui nous entourent.

les exemples font référence à des jalousies possibles entre frères et sœurs ou entre amis : la photo des deux fillettes, l’illustration des deux hommes qui se battent, le rébus K1 évoquant l’histoire biblique de Caïn et Abel.
1 indice présente ce qui peut être un objet de convoitise et de jalousie : une belle voiture.
1 indice invite à garder distance : « Touche pas à… ». Il peut être compris comme une invitation au respect.
1 indice présente le passage biblique de David,
rongé par l’envie, convoitant la femme d’Ourias.

Examen des 7 Péchés Capitaux

L'orgueil est le péché d'avoir une estime de soi exagérée, une arrogance ou un égoïsme extrême. Il est souvent considéré comme le pire des péchés capitaux, car il peut conduire à la rébellion contre Dieu et à la méprise des autres. L'orgueil est à la racine de nombreux autres péchés.

L'avarice est un désir excessif de posséder des richesses matérielles. Elle conduit à l'accumulation de biens au détriment des autres et à la négligence de la générosité. Ce péché est souvent associé à la cupidité et à l'égoïsme.

L'envie est le ressentiment éprouvé envers les autres en raison de leurs possessions, de leur succès ou de leurs qualités. Elle pousse à vouloir ce que les autres ont, pouvant même souhaiter leur malheur pour alléger son propre sentiment d'infériorité.

La colère est une émotion intense de ressentiment et de rage qui peut conduire à des actions violentes et destructrices. C'est un péché lorsqu'elle est disproportionnée ou injustifiée, et qu'elle n'est pas maîtrisée, conduisant à la haine et à la vengeance.

La luxure est un désir intense et désordonné de plaisirs corporels, principalement sexuels. Ce péché implique l'utilisation des autres pour satisfaire ses propres désirs, au lieu de voir les relations sexuelles comme un acte d'amour et de procréation dans le cadre du mariage.

La gourmandise est une consommation excessive de nourriture ou de boisson. Ce péché va au-delà du simple plaisir de manger, et devient un abus des ressources alimentaires, souvent au détriment de sa propre santé ou de celle des autres.

La paresse est l'absence de désir ou de motivation à accomplir des tâches, qu'elles soient spirituelles, morales ou physiques. Elle peut mener à l'inaction et à l'apathie, négligeant ses devoirs et ses responsabilités envers Dieu et les autres.

Exemple de péchés mortels

Adultère

Prendre la vie d'une autre personne intentionnell ement et injustement

Vol

Prendre de manière illégitime ce qui appartient à autrui.

Blasphème

Paroles ou actes de grand mépris envers Dieu ou des choses saintes

Apostasie

Renoncer à sa foi religieuse.

Sorcellerie

Pratiquer des arts occultes pour manipuler ou contrôler.

Suicide

Prendre intentionnellement sa propre vie.

Meurtre

Prendre la vie d'une autre personne intentionnellement et injustement.